Les femmes dans les métiers de l’ingénierie

Katharina Peter chez AITAD

Offenburg, le 8 octobre 2024

Markt&Technik donne un visage (féminin) à l’industrie électronique et présente régulièrement des modèles auprès d’employeurs passionnants afin d’inciter davantage de femmes à se lancer dans la profession d’ingénieur. Aujourd’hui : Katharina Peter, développeuse de logiciels embarqués chez AITAD.

Quelles sont les compétences non techniques qui sont indispensables dans votre métier?

Capacité à communiquer. De nombreux projets sont tout simplement très complexes. Il est donc impossible de travailler seul. Nous devons relever le défi en équipe. Il ne sert donc à rien de travailler seul, avec son ordinateur, il faut aussi échanger avec les autres et sortir un peu des sentiers battus. Mon service est une sorte d’interface : le matériel est là, le logiciel doit également être terminé pour qu’un projet puisse aboutir. À cela s’ajoutent les obligations de documentation. Sans un échange intensif et constant, y compris entre les différents services, aucun projet d’envergure ne peut être mené à bien.

Y a-t-il un terme technique que personne en dehors de notre secteur ne comprend ? Ou un préjugé courant que nous pouvons réfuter ici?

Le terme «smoke testing» est par exemple utilisé par les initiés, souvent à des fins humoristiques. À l’origine, ce terme vient de l’électrotechnique : on branche un matériel à tester quelque part et s’il ne fume pas, on sait qu’il fonctionne. Aujourd’hui, nous vérifions également certaines fonctions de cette manière et nous parlons alors en interne du «principe du smoke testing».
Un préjugé courant, que j’aime réfuter encore et encore, est que l’on accomplit ses tâches seul et bêtement devant son ordinateur. On ne peut aborder les projets qu’avec une grande volonté de communiquer et un certain esprit d’équipe, car les conflits doivent également être résolus au sein du projet et un échange constructif doit avoir lieu.

Avez-vous une tâche ou une activité préférée chez AITAD, qui vous permet de vous immerger dans le «flow»?

J’ai en effet plusieurs tâches préférées. Par exemple, j’ai récemment dû développer un pilote plus complexe – il s’agit de la couche la plus basse du logiciel, qui accède directement au matériel. Il s’agissait en fait d’une fiche technique de plus de 100 pages avec des registres que je devais comprendre et implémenter de manière modulaire. Cela m’a vraiment plu, car j’ai pu travailler avec une bonne structure et je n’ai pas dû me contenter de programmer de manière procédurale. C’était une tâche formidable, mais en général, j’aime tous les projets, car nous pouvons toujours travailler avec les dernières technologies et beaucoup avec mes langages de programmation préférés, C et C++.

Lire l’intégralité de l’interview sur elektroniknet.de (en allemand)